En votant la Loi Duplomb, le parlement se soumet au lobby de l’agro-industrie, au mépris de la science, de la santé humaine, de la biodiversité et de la démocratie environnementale.
Le texte voté ouvre largement l’usage des pesticides et réintroduit des substances actuellement interdites, en particulier celles de la famille des néonicotinoïdes, comme l’acétamipride.
La loi qualifie désormais les ouvrages de stockage pour l’irrigation d’ « intérêt général majeur« , ou répondant à une « raison impérative d’intérêt public majeur« , ce qui permet, notamment, de s’affranchir des procédures relatives aux espèces protégées.
En relevant les seuils à partir desquels l’évaluation environnementale est requise, elle facilite l’installation et l’agrandissement des bâtiments d’élevage intensif soumis à la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
La loi Duplomb constitue un recul majeur en matière de préservation du vivant. Elle a été dénoncée par les scientifiques, l’ensemble des associations de protection de la nature et une partie des agriculteurs.
Pour aller plus loin :
La lettre ouverte signée par 1279 médecins, chercheurs et scientifiques :
L’analyse de France Nature Environnement :
La position de la Confédération paysanne :