Les Mesures Agro-Environnementales et Climatiques font partie des outils participant à la reconquête de la qualité de l’eau et de la biodiversité par la mise en place d’un contrat territorial.

Le principe des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques.

Dispositif du second pilier de la PAC et financé par l’Europe et l’Etat, l’outil MAEC doit permettre de réduire les effets de l’agriculture intensive sur la biodiversité ainsi qu’être une aide aux changements de pratiques agricoles. Cet engagement de 5 ans est contractualisé entre l’agriculteur et l’Etat. Ce premier reçoit une indemnité financière pour compenser la perte de production de sa parcelle, en contrepartie du respect d’un cahier des charges strict. Les opérateurs ou animateurs de territoires, comme le GODS, sont chargés de réaliser des diagnostics individuels d’exploitation et d’accompagner individuellement les exploitants.

La mise en place des MAEC sur ces territoires implique un partenariat fort avec les structures chargées de l’élaboration des documents d’objectifs Natura 2000 (le CD79, le CEN Nouvelle-Aquitaine, le CPIE Gâtine Poitevine, les Syndicats des Eaux, les CIVAM, les Chambres d’agriculture…).

Territoires concernés par les Mesures Agro-Environnementales et Climatiques en Deux-Sèvres
Territoires concernés par les Mesures Agro-Environnementales et Climatiques en Deux-Sèvres

Mise en œuvre des MAEC

Les principaux axes proposés pour la conservation des espèces prioritaires peuvent se décliner concrètement par :

      • le maintien des milieux prairiaux en place en assurant une gestion adaptée à l’amélioration des ressources trophiques primaires et à la protection des nichées (réduction des intrants, période de non intervention adaptée à la période de nidification) ;
      • la reconquête de couverts herbacés par la reconversion de terres arables en parcelles en herbe, gérées en fonction de la biologie des espèces (particulièrement la nidification et l’alimentation) ;
      • l’implantation de bandes enherbées gérées en fonction de la biologie des espèces, permettant notamment des connexions (corridor, trame) entre les parcelles en herbe, créant ainsi des réservoirs de diversité biologique, des réservoirs d’auxiliaires de culture et l’amélioration globale des chaînes alimentaires ;
      • une production adaptée des cultures fourragères herbeuses (type légumineuses, graminées) ;
      • la réduction de l’emploi d’intrants et notamment herbicides et insecticides (amélioration des niveaux trophiques primaires) ;

Parmi les espèces concernées par les mesures MAEC, on retrouve l’Outarde canepetière, le Courlis cendré, le Busard cendré et la Pie-grièche à tête rousse.  

Logo des financeurs des mesures MAEC : Union Européenne, Région Nouvelle Aquitaine et Préfecture de la Région Nouvelle Aquitaine